En 2012 les économistes s’accordaient à dire que les quatre principaux risques globaux provenaient du système financier mondial, de la maîtrise de la chaîne alimentaire, des approvisionnements en sources d’énergie et de la Supply Chain.

Le groupe ALLIANZ vient à son tour de publier les résultats d’une l’enquête réalisée auprès de plus de 500 experts en assurance des entreprises du monde entier qui précise à son tour l’importance du risque des ruptures de la Supply Chain (45,7 % des personnes interrogées).

La rupture de la supply chain est un problème global.

Toutes les entreprises dépendent de fournisseurs externes et de partenaires qui sont exposés par des risques internes et externes.

L’étendue mondiale et la complexité des Supply Chains actuelles mettent en relief le fait que leur maîtrise ne peut plus se limiter au périmètre d’une seule entreprise ou d’une seule industrie.

Avec des effets en chaîne de type « effet papillon » ou « coup de fouet » qui s’amplifient et se répercutent de plus en plus rapidement, une petite rupture sur un fournisseur unique peut avoir des conséquences sur le système économique global et mettre à mal l’équilibre de nos entreprises.

Les exemples récents d’impacts en chaîne sont légion en commençant par les catastrophes naturelles :

l’attentat terroriste du 11 Septembre 2001, le Tsunami de l’Océan Indien en 2004, le typhon Katrina en 2005, le volcan Eyjafjöll en 2010, la catastrophe de Fukushima en mars 2011, suivie des inondations en Thaïlande au mois de septembre de la même année, l’ouragan Sandy en Octobre 2012.

Ajoutons à cela l’intensification de la piraterie mondiale, de la cybercriminalité ou encore des vols de matériels sensibles.

Aucune entreprise, elle-même, n’est à l’abri d’un incendie

Le rapport publié par le Groupe ALLIANZ fait état en 2012 de 7  accidents majeurs parmi leurs clients dont les pertes s’élèvent à plus de 10 millions d’euros.

Dans 6 cas sur 7, il s’agissait d’incendie.

En effet, aucune entreprise, elle-même, n’est à l’abri d’un incendie.

Certaines s’en tirent bien comme Renault qui a vu en août 2010 son entrepôt de pièces détachées de Grand-Couronne partir en fumée ; par contre l’industrie aéronautique a été affaiblie par une succession d’incendies au niveau de ses sous-traitants en traitement de surface (Prodec-Métal à Canéjan en juin 2011, Casablanca Aéronautique- groupe Slicom en avril 2011) qui ont aggravé la saturation des capacités et la profondeur des retards de livraison.

Il est à noter que ce secteur enregistre 1 à 2 incendies majeurs chaque année depuis 2000 (Source BARPI).

Les risques globaux sont invisibles mais les impacts peuvent être catastrophiques

Pour certains groupes industriels, l’ampleur du problème a même été une réelle surprise, prenant à revers les politiques de risk management.

Les couvertures d’assurances en pertes d’exploitation par carence de fournisseurs sont souvent trop limitées pour couvrir ces pertes provoquées par la rupture de la supply chain.

Comment abordons-nous la gestion de ces risques dans nos missions de conseil auprès des entreprises ?

• > Un accompagnement sur mesure en  fonction de vos besoins en associant des expertises supply chain, gestion de crise et continuité d’activité.
• > Une vue extérieure sur l’analyse des risques.
• > Des outils pour représenter, sensibiliser, analyser en « What-If ».
• > L’évaluation et le benchmark fournisseurs.
• > Une expérience d’audits et d’études sur les pertes d’exploitation de diverses branches d’activité industrielles ou commerciales.

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