Nous avons installé depuis février 2012 sur le blog Gescrise, un outil d’autodiagnostic de la gestion de crise au sein des organisations.
Cet outil permet d’évaluer le niveau de préparation face aux crises potentielles, au travers de quatre éléments fondamentaux :
– La capacité des acteurs impliqués à faire face à une situation de crise.
– La culture de crise.
– L’organisation.
– La stratégie de gestion d’une crise.
En ce début de janvier 2013, nous avons analysé les réponses sur l’année 2012 des 378 participants.
Le profil des participants :
– Origine géographique : France (85%), le restant est d’origines diverses (Par ordre décroissant : Canada, Suisse, Maroc, Tunisie, Royaume-Uni, Algérie, Belgique, …).
– 70% sont des professionnels qui occupent des fonctions dirigeantes ou supports (Principalement : Communication, ressources humaines, finance).
– 10% sont en charge de la sécurité, de la gestion des risques, crise ou continuité d’activité au sein de leur organisation.
Sur l’ensemble des réponses :
- > L’organisation possédant un bon niveau culturel et d’une structure de gestion de crise institutionnalisé semble minoritaire. (Environ 5%).
- > Celle qui est défaillante sur les 4 domaines, listés au début de l’article, l’est également (Environ 5%).
Dans la grande majorité des réponses (environ 90%), nous pouvons distinguer 3 types d’organisation :
- > L’organisation basée sur un système dangereusement réactif (environ 45%).
- – Il y a bien une culture de crise, qui semble indiquer des efforts préventifs, d’individus au poste clé de l’organisation, en revanche ces organisations n’ont toujours pas élaboré ou formalisé d’organisation de gestion de crise.
- – Puisque rien n’est formellement institutionnalisé, elles semblent donc penser que seule la réaction « sur le vif » est possible, quelque soit les situations.
- > L’organisation responsable mais inactive (environ 30%)
- – Il existe bien une volonté de mieux gérer les crises, mais rien n’a été entrepris au niveau culturel et structurel.
- – On semble s’en remettre au destin pour s’épargner la gestion de situations de crise.
- > L’organisation basée sur un système dangereusement trompeur. (environ 25%).
- – Il existe bien des documents, une organisation instituée, voire parfois un équipement dédiée à la gestion de crise.
- – En revanche, la capacité et la culture semblent plutôt défaillantes, au regard des efforts déployés au niveau structurel.
Merci et meilleurs vœux aux 5.837 lecteurs venus sur notre blog en 2012.
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